Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/129

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quatre plâtres suspendus, formaient avec ma vieille robe de chambre l’intelligence la plus harmonieuse.

Tout est désaccordé ; plus d’ensemble, plus d’unité, plus de beauté.

Une nouvelle gouvernante stérile qui succède dans un presbytère, la femme qui entre dans la maison d’un veuf, le ministre qui remplace un ministre disgracié, le prélat moliniste qui s’empare du diocèse d’un prélat janséniste ne causent pas plus de trouble que l’écarlate intruse en a causé chez moi.

Je puis supporter sans dégoût la vue d’une paysanne ; ce morceau de toile grossière qui couvre sa tête, cette chevelure qui tombe sur ses joues, ces haillons troués qui la vêtissent à demi, ce mauvais cotillon court qui ne va qu’à la moitié de ses jambes, ces pieds nus et couverts de fange ne peuvent me blesser ; c’est l’image d’un état que