Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/162

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S’il est vrai qu’en mourant l’homme de bien échappe à la méchanceté qui le suit, il est évident que plus la durée de la vie serait longue, plus le nombre des hommes constans dans la vertu serait petit.

Consolons-nous donc d’un événement dernier qui assure notre caractère. Donnez à ce sage Brutus, qui s’écriait en mourant que la vertu n’était qu’un vain nom, une cinquantaine d’années de plus à vivre, et dites-moi ce qu’il deviendra. N’aurions-nous à redouter que les dégoûts de l’uniformité, le péril serait assez grand.



La méthode est excellente dans les choses de raisonnement ; mauvaise, à mon avis, dans celles de nomenclature, et c’est précisément le cas de l’histoire naturelle en général, et spécialement de la botanique.