Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/29

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vaient pas mis leurs opinions trop à découvert, les cris des anti-encyclopédistes auraient été impuissans ; l’utilité du livre et le mérite des rédacteurs auraient été un bouclier contre les traits de ceux qui voulaient renverser ce palais des sciences.

Quoi qu’il en soit, Diderot ne laissa pas étouffer son génie sous les épines que ses imprudences et celles de quelques-uns de ses collaborateurs avaient semées sur sa route ; tour à tour sérieux et badin, solide et frivole, il donna, dans le temps même qu’il travaillait à l’Encyclopédie, quel-