Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/34

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drames il avait tâché de réunir les caractères d’Aristophane et de Platon, et dans ses réflexions il montre quelquefois le génie d’Aristote. Cet esprit d’observation éclate, mais avec trop de hardiesse, dans deux autres ouvrages qui firent beaucoup de bruit.

Le premier parut en 1749, in-12, sous le titre de Lettre sur les Aveugles, à l’usage de ceux qui voient. Les pensées libres de l’auteur lui coûtèrent sa liberté ; il fut enfermé pendant six mois à Vincennes. Né avec des passions ardentes et