Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/65

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« Je suis enchantée des Salons[1] de M. Diderot, disait une femme de beaucoup d’esprit ; je n’avais jamais vu dans les tableaux que des couleurs plates et inanimées ; son imagination leur a donné pour moi du relief et de la vie ; c’est presqu’un nouveau sens que je dois à son génie. »



« J’aime Thomas, disait Diderot, c’est un homme vertueux ; peu de gens seraient en état de faire son

    imprimée et réimprimée plus de vingt fois. Nous avons aujourd’hui plusieurs traductions en prose et en vers de Virgile qui ne sont pas sans mérite : pourquoi recourir à une copie difforme qui défigure tout à fait le poëte de Mantoue ? Pourquoi ? je l’ignore.

  1. Diderot est l’auteur d’un ouvrage assez volumineux dans lequel il passe en revue les tableaux qui furent exposés au Louvre en 1765 et 1767.