Aller au contenu

Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui l’enveloppe, il se trouve toujours, je ne sais comment, une feuille de rose qui nous blesse.



Une femme d’esprit a dit : « Les penseurs tels que Diderot ressemblent à Deucalion, qui jetait des pierres derrière sa tête pour en faire des hommes, sans regarder quelle forme ils prenaient. »



Diderot voulait que la peinture, comme la poésie, eût des mœurs, bene morata, et voici comme il parle à ce sujet :

« Je ne suis pas scrupuleux ; je lis quelquefois mon Pétrone ; la satire d’Horace Ambubajarum me plaît au moins autant qu’une autre ; les petits madrigaux infâmes de Catulle, j’en sais les trois quarts par cœur ; quand je suis en piquenique avec mes amis,