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Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/93

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clopédie furent bientôt répandus dans toutes les parties du monde.



D’Alembert et Condorcet, comparés par Diderot, méritent d’attirer l’attention du savant et du littérateur instruit.

« M. d’Alembert et M. de Condorcet sont deux grands peintres qui ont chacun leur manière. M. d’Alembert est délicat, ingénieux, plaisant, ironique et hardi : M. de Condorcet se fait distinguer par la force et l’art dont il présente les vertus et les défauts ; il rassemble les unes et les autres dans ses portraits ; mais les vertus sont exposées à la grande lumière, et les défauts sont cachés dans la demi-teinte. L’amour du vrai, du bon et du beau leur est commun, et l’on ne voit pas seulement dans leurs écrits que ce sont