Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/94

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d’habiles gens, mais que ce sont encore d’honnêtes gens. »



Je conserverai vos feuilles volantes, dit un jour madame Necker à Diderot, comme si j’étais la postérité même.



Diderot s’expliquait sur les journaux et les journalistes de la manière suivante :

« Un journaliste est un auteur qui s’occupe à publier des extraits et des jugemens des ouvrages de littérature, de sciences et d’arts, à mesure qu’ils paraissent ; d’où l’on voit qu’un homme de cette espèce ne ferait jamais rien si les autres se reposaient : il ne serait pourtant pas sans mérite s’il avait les talens nécessaires pour la tâche qu’il s’est imposée ; il aurait à cœur les progrès de l’esprit humain ; il aimerait la