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« Le prince de Ien opprimait ses sujets. Vous avez été l’attaquer. Les habitants, heureux de votre arrivée comme si vous aviez été les sauver du milieu de l’eau ou du feu, ont couru au devant de votre armée avec des corbeilles pleines de vivres et des jarres pleines de boisson. Si vous mettez à mort les vieillards et les hommes faits, si vous jetez dans les fers les enfants et les jeunes gens, si vous détruisez la salle des ancêtres des princes, si vous enlevez les objets précieux, votre conduite ne sera-t elle pas blâmable ?

« Tous les princes de l’empire craignent la puissance de Ts’i. A présent, si vous doublez l’étendue de votre territoire (en gardant la principauté de Ien), et que votre administration ne soit pas bienfaisante, tout l’empire prendra les armes contre vous. Prince, hâtez vous de publier un édit, déclarant que vous renvoyez les vieillards et les enfants de Ien, et lui laissez ses objets précieux. Après délibération en présence du peuple, donnez lui un prince, et retirez-vous. Par ce moyen vous pourrez encore éviter la guerre dont les princes vous menacent. »