Page:Crémieux et Blum, Bagatelle.djvu/23

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BAGATELLE.
C’est très-simple à la fois, et très-joli ce jeu.
GEORGES, Il prend la pincette sur la table.
––––––––Au fond d’une cachette
––––––––On va mettre un objet,
––––––––Et quand la chose est faite
––––––––On crie : Ah fait ! ah fait !
––––––––Celui qui l’est s’apprête
––––––––A rôder, à chercher,
––––––––C’est avec la pincette
––––––––Qu’on doit le diriger,
––––––––Et pendant qu’il circule,
––––––––S’il va du bon côté,
––––––––On dit : Ça brûle, brûle !
––––––––Et l’on frappe forte.
BAGATELLE.
––––––––On dit : Ça brûle, brûle !
GEORGES.
––––––––On dit : Ça brûle, brûle !
––––––––Et l’on trappe forte.
BAGATELLE.
––––––––––Forte.
GEORGES.
––––––––––Forte. Forte.
––––––––Mais s’il quitte la place,
––––––––S’il va trop bas, trop haut,
––––––––On dit : Ça glace, glace !
––––––––Et l’on frappe piano.
BAGATELLE.
––––––––On dit : Ça glace, glace !
GEORGES.
––––––––On dit : Ça glace, glace !
BAGATELLE.
––––––––Et l’on frappe piano.