Page:Crémieux et Blum, Bagatelle.djvu/39

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BAGATELLE.
––––––Mais à votre façon… mazette !
––––––Je vois clairement qu’elle en fait.
GEORGES.
––––––Ah ! Bagatelle !
BAGATELLE, va prendre sa chanson sur le piano.

Tenez, lisez !

GEORGES, lisant.
––––––––––C’est vrai, cruelle !
ENSEMBLE.
–––––––––Mon p’tit Mathurin.
–––––––––Tu vois ben que j’t’aime,
–––––––––Aid’ moi donc un brin
–––––––––Et dis-le toi-même.
GEORGES.

Ah Bagatelle ! vous êtes sans pitié.

BAGATELLE.

C’est de bonne guerre ?

GEORGES.

Soit, mais, c’est égal… mon amour vous avait faite meilleure que vous n’êtes !

BAGATELLE.

Vous dites ?

GEORGES.

Je dis que… si j’ai mérité vos railleries, vous ne méritez peut-être pas, vous, ce que…

BAGATELLE.

Ce que… que voulez-vous dire ?

GEORGES.

Rien ! rien… madame !

BAGATELLE.

Mais encore !