Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/33

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BAVOLET.
––––Bah ! cherche un peu, la belle Jeanneton,
––––––N’es-tu pas fille et moi garçon ?
CHŒUR.
–––––––––Ohé ! Marjolaines,
––––––––––––––––––etc…
III
BAVOLET.
––––Donn’-moi, donn’-moi seul’ment un baiser,
––––Ça suffira, vrai Dieu, pour me payer.
ROSE.
––––La pauve Jeann’ton qu’avait le cœur content
––––Lui en donna tout d’go deux ou trois cents.
BAVOLET.
––––Puis il partit combattr’les Sarrazins.
––––L’histoir’ne nous dit pas s’il en revint.
ROSE.
––––Mais chacun sait qu’a Jeann’ton il avait
––––––En partant laissé son portrait !
CHŒUR.
–––––––––Ohé ! Marjolaines
––––––––––––––––––Etc

(Après la ronde, Bavolet s’esquive.)

LA JULIENNE.

Comment, c’est tout ? alors on ne sait pas la fin de l’histoire.

POIROT.

Mon Dieu ! ça a dû finir comme toutes les histoires. Ils se marièrent… Ils vécurent heureux…

LA COCARDIÈRE.

Et ils eurent beaucoup d’enfants.

(On entend sonner un coup à l’horloge.)