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Cornarino.
Nous nous sommes établi sur les yeux ces deux affreuses machines noires qui nous font loucher… Louches-tu, toi ?
Baptiste.
Oui, je l’avoue… et ça me gêne. Et enfin, après un voyage plein de péripéties, et dont le détail ennuierait, nous tombons ici avec la nuit.
Cornarino.
Nous hélons ma femme…
Baptiste.
Que votre voix, hélas ! ne réveille pas !
Cornarino.
Qu’allons-nous faire maintenant ?
Baptiste.
Il peut être imprudent de vous montrer brusquement, comme cela… sans être attendu !
Cornarino.
Qu’est-ce à dire ?
Baptiste.
Eh ? eh ? j’ai mes idées là-dessus ! Et monsieur sait bien que j’ai toujours blâmé ce mariage-là !…
Cornarino.
Monsieur Baptiste, vous êtes un drôle, et je connais Catarina.
Baptiste, à mi-voix.
Moi aussi !…
Cornarino.
Allons !… profitons de la nuit… J’ai sauvé la clé, dans mon désastre… Entrons !…
Il passe à gauche.