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Je brave ton cruel tyran ! |
[1] Baptiste, bas, en passant à la gauche de Cornarino.
Seigneur, Seigneur, que vous disais-je en vérité ?
Cornarino, de même.
Non ! je ne le croirai qu’à toute extrémité ?
Baptiste, montrant le balcon.
Eh bien ! soyez donc satisfait,
Le balcon s’ouvre !… Elle paraît…
Scène III.
Les Mêmes, CATARINA, au balcon. Une lumière paraît à la fenêtre du palais. Catarina se montre au balcon.
[2] Cornarino, s’avançant un peu et bas.
Catarina !
Baptiste, bas et l’arrêtant.
La voilà !
Catarina.
Ô mon chevalier, ne meurs pas,
Je suis dans un grand embarras ;
Mon mari se bat à la guerre,
Un tyran me tient prisonnière ;
Je suis dans un grand embarras !
Ô mon chevalier, ne meurs pas !