Page:Crémieux et Halévy, Le Pont des soupirs - 1868.djvu/23

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III
Cascadetto.

        L’amiral Cornarini
    Se dit : Il faut prendre un parti —
Habile, bile, bile, bile ;
    Si mon courage est parti,
    Je m’en vais courir après lui ;
Je file, file, file, file !
        Amiral, en vérité,
    N’a jamais si bien filé !

Tous.

        Amiral, en vérité,
    N’a jamais si bien filé !

IV
Cascadetto.

        L’amiral Cornarini
    Mérite bien d’être puni !
On offre, on offre, on offre, on offre,
    À celui qui le prendra
Un monceau d’or, qui remplira
Un coffre, coffre, coffre, coffre !
        L’amiral, en vérité.
    Sera bel et bien coffré !…

Tous.

        L’amiral, en vérité,
    Sera bel et bien coffré !…

Tous.

Bravo ! bravo !

Cascadetto.

Mort à Cornarino !

Tous.

Mort à Cornarino !

À ce cri, Cornarino se redresse brusquement et retombe dans les bras de Baptiste.