Page:Crémieux et Halévy, Le Pont des soupirs - 1868.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Franrusto.

Sans trembler et sans tarder…

Astolfo.

Nous allons les poignarder !

Cornarino et Baptiste.

Cet instant sera bien doux !

Tous les quatre.

Ils tomberont sous nos coups !

Cornarino, bas à Baptiste.

Baptiste, y allons-nous lâchement ?

Baptiste, de même.

Allons-y lâchement !

Ils remontent à pas de loups.
Astolfo, bas à Franrusto.

Nous ne serions pas les plus forts… Laissons-nous tuer !

Franrusto, montant sa poitrine, bas.

Avec ça, il n’y a pas de danger.

[1] Baptiste et Cornarino, les frappant

Haigne !

Les deux hommes tombent.
Baptiste.

Ça n’est pas plus malin que ça.

Cornarino.

Ah ! ça va mieux ! Et maintenant, vite leurs costumes, leurs masques, et prenons leurs places. (Il entr’ouvre le manteau d’Astolfo et on voit sur la poitrine la marque C. D. X.) Des espions du Conseil !… à la solde de mon lâche cousin ! (On entend

  1. Baptiste, Franrusto, Astolfo, Cornarino.