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Page:Crémieux et Tréfeu, Geneviève de Brabant (1867).djvu/44

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À part.
Non, ça va mal, drôle de chose !
Gueux de pâté ! quel trouble il cause !
L’excès en tout est un défaut ;
J’en ai mangé plus qu’il ne faut !
GENEVIÈVE.
L’excès en tout est un défaut,
Il est ému plus qu’il ne faut !
GENEVIÈVE.

Seigneur, vous êtes pâle comme un linge.

SIFROY.

Comment ! je suis pâle ?

GENEVIÈVE.

Voulez-vous que j’appelle à l’aide ?

SIFROY.

Non, non… ce n’est pas d’aide que j’ai besoin… Mon manteau ! (Elle le lui met sur les épaules.) Bon !… Voilà que j’ai trop chaud, à présent !

GENEVIÈVE, le retenant.

Mon ami !… mon ami !…

SIFROY.

Laissez-moi !… laissez-moi…

GENEVIÈVE.

Mon Dieu ! où allez-vous ?…

SIFROY.

Ne m’interrogez pas… Oh ! ça va mal… laissez-moi !…

Il se débat. Geneviève veut l’arrêter, la toque de Sifroy tombe et son manteau reste dans les mains de sa femme. Il sort précipitamment. — Musique à l’orchestre.


Scène X

GENEVIÈVE, seule, puis DROGAN, ensuite GOLO.
GENEVIÈVE, le manteau à la main.

Mon Dieu ! c’est tous les jours comme ça, tantôt une chose, tantôt une autre ; ça ne finira donc jamais à la fin !… Pas de chance !… pas de chance !…