On voit, depuis ce temps-là, des montagnes où il n’y en avait jamais eu, des rivières où il y avait auparavant des forests, et on trouve des lacs et des fleuves où l’on voyait auparavant des montagnes inaccessibles.
Comme cet auteur avoue qu’il n’ose pas rapporter tous les effets particuliers de cet effroyable tremblement, disant qu’ils sont si étranges, qu’on aurait de la peine à les croire, nous ne dirons pas non plus, dans le même sentiment, tout ce qu’il rapporte »[1].
CHAPITRE II.
C’est sur ces terres autrefois profondément bouleversées que se forma peu-à-peu la paroisse de Mascouche. Elle fait actuellement partie de l’ancienne seigneurie de Lachenaie, comté de l’Assomption, district de Joliette. Sa superficie est de 43440 arpents et sa population de
(Voir deuxième partie).Elle possède une station de chemin de fer à 1 mille de l’église, un bureau de poste et télégraphe et un bureau de téléphone, une école modèle de garçons tenue par les Frères de l’Instruction Chrétienne, et un couvent pensionnat pour les filles dirigé par les sœurs de la Providence.
La position de l’église nouvellement reconstruite, sous le vocable de Henri II roi de Bavière (995) de Germanie (1002) et empereur d’Allemagne (1014 à 1024) est :
À Mascouche, midi, temps moyen :
À Jérusalem, sept heures, 16 minutes p. m.
À Rome, cinq heures, 44 minutes p. m.
À Paris, cinq heures, 3 minutes p. m.
À Montréal, midi, 0 minute 12 secondes p. m.
Distance directe de Mascouche, aux lieux suivants d’une église paroissiale à l’autre ;
- ↑ Journal des savants. Cité par F. A. Baillargé dans Coups de crayon, page 73.