Page:Crépet - Charles Baudelaire 1906.djvu/455

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naître un air de famille avec vous, et vous me tendez la main comme à un frère. Merci, cher Maître I Je retiens votre main dans la mienne, et je me persuade, non sans grande vanité, qu’à défaut de ces points de ressemblance qui constituent l’état d’émulation entre deux talents, nous avons du moins ces points de contact qui mettent deux cœurs en état de parfaite sympathie.

» Daignez agréer, cher Maître, l’expression de mes sontiments les plus dévoués (1) ».

3i, Grande rue des Gloriettes.


(5 juin 1860.)

« J’en ai pris une forte dose, Dans une tasse de moka. Pour qui veut de la couleur rose Le haschisch en vend au houka.

« Fermons la porte et que personne Ne vienne ici me déranger, Ecrivons dessus : « À Dodonc « Le maître est allé voyager. »

« Pour mieux surveiller l’œuvre intime Qui, dans mon être, s’accomplit, Comme un poète en mal de rime, Etendons-nous sur notre lit.


(1) Voyez la réponse à cette lettre dans les Lettres, 23 février 1860.