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Page:Crépet - Les Poëtes français, t1, 1861.djvu/380

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RONDEAU

Mon coer s’esbat en oudourant la rose
Et s’esjoïst en regardant ma dame :
Trop mieulz me vault l’une que l’autre chose,
Mon coer s’esbat en oudourant la rose.
L’oudour m’est bon, mes dou regart je n’ose
Juer trop fort, je le vous jur par m’ame ;
Mon coer s’esbat en oudourant la rose
Et s’esjoïst en regardant ma dame.

VIRELAIS

<poem class="verse">Prendés le blanc, prendés le noir, Prendés selonc vostre estavoir, Prendés toutes coulours aussi,  Mès je vous di Que dou dimence au samedi Vous faudrés bien à vo voloir.

Pour moi le di certainement, Car j’ai pensé en mon jouvent  Si hautement, Que ma folie, me reprent Et en vœil faire amendement Très grandement. Peu de chose est de fol espoir, Et s’est assés, au dire voir, Car le cowart il fait hardi,  Et le joli, Selon les mours qui sont en li, Il li fait ordenance avoir. Prendés le blanc, etc.