Page:Créquy - Souvenirs, tome 10.djvu/161

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ses prouesses. — Au milieu de ses bannières de la Croisade, et de ses Pennons du Temple, et des Gonfanons royaux qu’elle a portés ou guidés dans toutes nos batailles et pendant plus de huit cents ans, Monseigneur, vous pourrez voir dans les trophées nobiliaires de cette maison, trois Couronnes ducales avec des colliers du Saint-Esprit, le chapeau d’un Cardinal-Archevêque et les bâtons d’un Maréchal de France ; mais son plus bel insigne héraldique est assurément cette couronne à sept fleurs-de-lis dont elle est en possession pour avoir exercé la Régence, et dont elle a toujours timbré ses armoiries depuis l’année 1410.


LEVIS de MIREPOX, de LAUTREC, de VENTADOUR et de CHATEAUMORAND.

Origine : — Milles D’Auxerre, Sire de Levis en Auxerrois et Châtelain de Levis en Hurepoix, lequel comparait en l’année 1045, dans une Charte où Guillaume Comte d’Auxerre, avec Robert, Évêque d’Auxerre et frère du Comte Guillaume, lui donnent les qualités de cher fils et de cher neveu[1]. On pense

  1. C’est Dom L. de Villevieille qui m’a fait connaitre l’existence et la substance de cette charte qui provenait de l’abbaye de Saint-Germain-d’Auxerre et qui appartient à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés-lez-Paris. Elle n’était peut-être pas connue des anciens généalogistes, et comme elle devrait ajouter un degré de plus a la filiation de la maison de Levis, il est surprenant que le Père Anselme et Dufounoy ne la mentionnent pas. Je vous dirai