teur de sa disgrâce, et suivant la coutume de Versailles, il écrivit à M. Turgot un billet de condoléance au moment de son départ du ministère, celui-ci répliqua brusquement au premier Ministre ; il en fut blâmé, il en eut beaucoup de regret, ce me semble, et quoi qu’il en fût, voici les deux billets en question.
« Je m’empresse, Monsieur, de vous témoigner toute la part que madame de Maurepas et moi prenons à l’évènement qui vous concerne, et nous vous prions d’agréer l’assurance et l’expression de nos sentimens les plus particulièrement dévoués.
J’ai l’honneur d’être, etc.
Versailles, ce 12 mai.
« Je ne saurais douter, Monsieur, de toute la part que vous avez prise à l’évènement qui me concerne, mais je vous dirai que, lorsqu’on a servi son maître avec fidélité, sans lui dissimuler aucune vérité utile, sans avoir à se reprocher ni faiblesse, ni fausseté, ni légèreté, ni dissimulation, ni frivolité volontaire, on peut se trouver éloigné de