Page:Créquy - Souvenirs, tome 9.djvu/138

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AVIS DE L’ÉDITEUR



L’époque où nous en sommes parvenus doit concorder avec celle de la mort du dernier enfant du marquis de Créquy, que son père avait conduit en Suisse, auprès de sa mère, et qui mourut dans un château du canton de Bâle, à la suite d’une affection cérébrale, ainsi que son frère aîné. Monsieur de Créquy, mourut quelque temps après d’un anévrisme au cœur, et sa mère avait tristement abandonné ce travail assidu dont ses deux petits-fils avaient été successivement l’unique objet. On a déjà dit que Madame de Créquy avait fait présent de ses notes manuscrites à un parent de son fils. On peut ajouter qu’à dater du jour de cette remise, tout ce que cette femme spirituelle a bien voulu faire écrire en supplément à ses souvenir, n’a plus été dicté que par un sentiment de complaisance, ou plutôt de condescendance.