Page:Créquy - Souvenirs, tome 9.djvu/221

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de le délivrer des incommodités qui lui rendent la vie douloureuse et insupportable.

En foi de quoi nous lui avons, sur sa réquisition délivré le présent, pour lui servir ce que de raison. À Paris, ce 9 novembre 1791.

Signé, Dufouart 1er, et Forestier 2e.
Pour copie conforme à l’original. Signé Pierre.

Enfin Messieurs et dignes législateurs, vous conviendrez, sans doute, que vous ne pourriez sans injustice exiger de moi des preuves ni des titres plus authentiques que ceux que j’ai l’honneur d’exposer ici sous vos yeux ; non sans doute, mais au contraire, vous conviendrez qu’ils sont plus que suffisans pour vous prouver mon innocence opprimée, et pour obtenir des gardes nationaux pour la sûreté de ma personne et une pension provisoire alimentaire, en attendant l’indemnité complète et la justice si légitimement dues à l’infortuné pétitionnaire Charles de Bourbon-Montmorency, et qui est prêt à être soutenu et protégé par plusieurs milliers de bons citoyens et bons patriotes qui sont ici présens, Messieurs, pour réprimer, en cas de besoin, l’audace criminelle et punissable de mes ennemis, persécuteurs et oppresseurs.


Signé Charles de Bourbon-Montmorency,
rue des Bons-Enfans, hôtel de Candie.

Supplément aux Pièces présentées à l’Assemblée Nationale de France, en date du 19 janvier 1792.

Je supplie l’auguste Assemblée Nationale de vouloir bien recevoir et de ne point rejeter cette dernière marque de mon zèle et de mon amour pour la patrie, par la donation que je fais de tous mes biens en faveur des pauvres de cette capitale et de tout son arrondissement ; ces biens sont, savoir :

D’une part, les douze millions de florins, monnoie d’Empire, que ma mère apporta à la maison de Crequy, lors de son second mariage avec Alphonse de Crequy l’année 1737, époque de ma naissance, et avec lesquels deniers elle et Alphonse de Crequy