firent les acquisitions de 99 villages à clochers, outre plusieurs petites villes et gros bourgs, situés tant en Poitou qu’en Picardie, en Champagne, en Bourgogne, en Franche-Comte, en Alsace et dans la province du Lyonnois et du Dauphiné.
D’autre part, lesdits biens consistans en trois millins huit cent mille livres hypothéqués sur la terre de Chantilly et autres dépendances, depuis l’année 1740, et que possède actuellement le ci-devant prince de Condé, sans m’avoir jamais rendu compte d’un seul denier, ni à moi ni à ma mère, depuis ce temps-là jusqu’à présent.
D’autre part, dix-huit cent mille écus hypothéqués sur la terre de Brunois, et autres fiefs, dès l’année 1740 ou environ ce temps-là, que possédoit jadis M. Paris de Montmartel, lesquelles susdites terre et leur hypothèque ont été injustement cédées à Monsieur, frère du roi, pour entrer dans la cabale de mes adversaires, contre moi, pour me perdre.
D’autre part, la maison de Belle-Vue, les terres et châteaux de Chambord, de Becancourt, Duplessis-Piquet ; une maison de plaisance située à Passy, mon hôtel de Crequy, situé rue de Grenelle, faubourg St-Germain, à Paris ; plusieurs hôtels de Montmorency, aussi situés à Paris, et encore d’autres terres et maisons de plaisance, dont les noms me sont échappes et que Louis XV, mon père, et ma grand’mère nous avoient accordés à perpétuité, a titre d’apanage pour ma mère, moi et autres, leurs héritiers, desquels susdits biens la cabale des Blanchefort et plusieurs dames de Crequy, d’intelligence avec la cour et les ministres, cédèrent une bonne partie de tout à
Mesdames de France,
À M. le comte d’Artois.
La maison de Muys.
Aux Dubarris,
Aux Chevreuses,
Aux Luynes,
Aux ministres d’État, sieurs d’Aiguillon et de Vergennes
De Montmorin,
Duportail,
De Lessart
Du ci-devant marquis de la Fayette,
De M. Bailly, ci-devant maire de Paris,