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Page:Crevel - Babylone, 1927.djvu/114

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CHAPITRE V

L’ENFANT QUI DEVIENT FEMME

Une carte postale avec la vue des Pyramides, apporte le bon souvenir égyptien d’Amie.

— J’ai des nouvelles de grand-mère. Elle m’écrit des bords du Nil. Elle est allée voir le Sphinx.

… Les bords du Nil, le Sphinx, répète, indifférent à ces rêves insondables, au monstre énigmatique, un homme trop curieux des sciences pour que l’en puissent distraire le rêve illusoire des voyages, un prestige de fleuve ou de bête légendaire.

Peu lui importe le continent foulé par des pieds coupables. Une infidèle et son complice parcourent le globe. Un chercheur désormais à l’abri des mots, mines et regards, par quoi menaçait d’être empoisonnée sa confiance, a repris son travail, heureux de savoir que, plus jamais, ses efforts ne seront ridiculisés, ni bafouées ses découvertes. Ce qui lui reste à vivre, il va le consacrer à la mise au point