Aller au contenu

Page:Crevel - Babylone, 1927.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE VII

LE TRIOMPHE INDIFFERENT

Ce sommeil, que l’ombre lumineuse de Cynthia protège, il ne demanderait qu’à durer jusqu’à la consommation des siècles, où, tout au moins, à défaut d’éternité, volontiers se prolongerait quelques heures encore dans le matin, mais Mme Mac-Louf, tête-bêche se précipite et, en dépit de son calme habituel, se met à crier plus fort que si le feu prenait à la maison.

Et de jeter sa fille à bas du lit, lui couvrir le corps d’un kimono et la pousser dans la chambre voisine où, effondré sur un tas de brochures pieuses, le missionnaire présente, répandus par toute sa personne, les signes d’une indéniable perplexité. Il gratte son front apostolique, mord les ongles de ses mains bénisseuses, gémit, implore : Sans doute pourrez-vous m’aider, mon enfant. Votre secours est mon dernier espoir de salut. Notre caté-