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Page:Crevel - Feuilles éparses, 1965.djvu/46

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porte s’ouvrit toute grande à la venue du poète, laisse entrer les cris du vent, la chanson des grenouilles vertes, le galop de l’escadron des rats, se creuse à même le mystère. Et l’on se rappelle les vers du magnifique poème lu par Apollinaire au mariage d’André Salmon :

Nous nous sommes rencontrés dons un caveau maudit…

Et, parce qu’un poète a parlé dans la nuit, le petit matin, tout à l’heure, sera moins aigre.


1927