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Page:Crevel - L’esprit contre la raison, 1927.djvu/66

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surréalité. Et voyez son mépris des rocailles, des travestis. Le livre de ses songes, il le lit comme ces leçons de choses où son enfance essaya d’apprendre à connaître l’économie du monde, la marche du temps, les caprices des éléments et les mystères des trois règnes. C’est, en plein ciel, un récit aux couleurs plus persuasives, plus périlleuses que le chant légendaire des sirènes.

Des hommes en d’autres temps avaient la joie de planter des arbres qu’ils appelaient arbres de la liberté. La poésie qui nous délivre des symboles plante la liberté elle-même et son ascension laisse très loin derrière, très bas sous elle, les sons, les couleurs qui l’expriment.

Mais quel technicien comprendra jamais ?