Page:Crevel - Mon corps et moi (3e édition), 1926.djvu/102

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dix minutes. Tu sais, il ne comprend rien. »

Femme, petite femme, je ne t’emmènerai jamais aux champs. Tu maquillerais le cœur des marguerites, tu poudrerais les pissenlits !

Elle hausse les épaules. L’homme le mieux fait du monde regagne sa loge. Il ne me reste qu’à suivre, sans conviction, les préparatifs de la danseuse qui, fidèle aux promesses des affiches : « Fête sur l’étang », clignote, libellule.

Trois coups.

En scène pour le I.

« Tu m’attends.

— Oui.

— Dans ma loge, ou dans la salle ?

— Je reste ici.

— à tout à l’heure.

— à tout à l’heure. »