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Page:Crevel - Mon corps et moi (3e édition), 1926.djvu/185

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X

SOLITUDE, MAL DONT NUL
NE SAURAIT GUÉRIR

Sans doute le malheur vint-il de ce que j’acceptai de croire que tout se trouverait simplifié si, de ceux qui m’attiraient, je parvenais à faire des objets. Ainsi fut obstinément, et en vain d’ailleurs, tentée une transsubstantiation, dont au reste, si elle avait été parfaite, je n’eusse été capable de me contenter.

À la vérité, le mystère demeure. La peau ne m’a rien révélé. J’ai enfin appris que les contours charnels ne marquent point de frontières, et que les corps auront beau se