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CONCLUSION 425

pour lo grand lyrique. Pindarc a d'abord contre lui> aux yeux des modernes, d*étre difficile à bien entendre. Sa langue y est pour quelque chose, et Tobscurilô des allu- sions pour plus encore peut-être. Mais il avait, pour le prosaïque et raisonneur xviu® siècle, un autre défaut ca- pital : c'est d être un pur poète, plein de mythes, plein de belles images, sans la moindre parcelle d action dra- matique et presque sans passions, malgré la vivacité ap- parente de certains tours. Il était naturel que ni La Molle ni même Voltaire ne prissent à de tels vers un sensible plaisir. Mais ce qui lui faisait tort au xviii® siècle ne doit- il pas être pour lui, de nos jours, au gré des lettrés et des artistes, un titre particulier à la faveur et à l'admira- tion ?

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