Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t2.djvu/98

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

lume comprend les poètes antérieurs à la mort d’Alexandre ; le texte présente beaucoup de corrections conjecturales.

Editions séparées de Solon et de Tbéognis : — Solonis car^ minum quœ supersunty édition avec notes de Nie. Bach, Bonn, 1825. — Theognidis Megarensis elegi, édition critique de Bekker, avec des notes Variorum, Leipzig, 1’® éd. 1815, 2® éd. 1827. — Theognidis Megarensis reliquix, édition de Welcker, Francfortsur-le-Mein, 1826 (prolégomènes étendus, essai pour disposer les vers du poète dans un nouvel ordre, notes critiques et explicatives). — Theognidis elegiœ, de Ziegler (2« édition, 1880); et Theognidis reliquiœ, de Sitzler, 1880; éditions critiques. Cf. l’article de Leutsch dans le Philologus, t. XXIX, p. 636-690.

Une traduction française des principaux élégiaques grecs anciens a été publiée (avec celle d’Hésiode) sous ce titre : Poètes moralistes de la Grèce , notices et traductions par MM. Guigniaut, Patin, Jules Girard et L. Humbert, Paris, 1882 (Garnier).— Les fragments deTyrtée ont été traduits par M. Leconte de Lisle dans son Hésiode^ Paris, 1869 (Lemerre).

SOMMAIRE

I. Origines de la poésie élégiaque. Caractères généraux : mètre, exécution musicale, sujets traités, contribution des diverses races, dialecte et style. Evolution du genre. — II. Les poètes élégiaques : Callinos, Archiloque, Tyrtée, Mimnerme, Solon, Théognis, Phocylide; les poètes secondaires. — III. L’èpigramme.

La poésie élégiaque est, de tous les geores lyriques, celui qui, par le rythme et le nnètre, ressemble le plus à l’épopée*. Il semble qu elle en pouvait sortir directement.

1. Travaux modornos sur l’élotçio grecque en général (en dehors des histoires d’ensemble) ; — Franke, Callinus sive quœstiones de