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REPRÉSENTATIONS LYRIQUES 631

couronnes d'or pour les Panathénées ; on y joignait une somme d'argent \

Les chœurs dithyrambiques étaient appelés cycliques (xuxXtot ou xuxXtxoî) en raison de la forme circulaire qu'ils prenaient, à l'origine du moins, autour de Tautel ^. Ils se composaient primitivement de cinquante choreutes ^ Plus tard le nom de chœurs cycliques fut appliqué par extension à tous les chœurs, excepté à ceux de la tragé- die et de la comédie, qui étaient rectangulaires. Nous n'avons pas de renseignements sur le nombre des cho- reutes qui les composaient au v® et au vi® siècle. On dis- tinguait à Athènes les chœurs d'enfants (TraiSûv) et les chœurs d'hommes (àvSpûv). Ces chœurs chantaient au son de la flûte ou de la cithare. De là vient qu'ils sont sou- vent désignés par l'expression àvSpeç aùXiriTat, luaïSsç a'jXiQTai; il est probable que le chœur comprenait alors quelques instrumentistes, distingués des chanteurs ^. L'usage des chœurs de femmes était inconnu à Athè- nes ; il semble avoir été exceptionnel dans le reste de la Grèce ^

Ces indications générales peuvent sufGre ici à définir le genre et à en suggérer une idée assez nette. Ce que nous avons à dire de ses principaux représentants leur donnera d'ailleurs plus de précision.

1. Simonide, Epigr. 147, 148. Lysias, discours cité, 2. Démosth., c. Midias, 5. Cf. GIG, 211, 213.

2. T. II, p. 298.

3. Voir plus haut, p. 73.

4. Lucien, Anacharsis, 23 : Elyùn; ôé gs xal aùXoOvra; Iwpaxévat Tivà; rixe xal àXXou; a'jvaSovta; èv xyxXf») (TUvsaTôiTa;. Pour l'usage de la ci- thare, voir le scolion 19 de Bergk {Poet. lyr. gr,, t. III, p. 649) :

Ei'tê Xupa xa^T) yevotpnrjv èXeçavTtvTj

Kat (AE xaXol 7raî6e; çépotev Atovuaiov e; -/op6v.

5. Chœur de femmes à Gorinthp, Pindare, fr. 122, Bo.rgk. Ghœur de jeunes filles, Pollux, IV, 81.

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