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Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t4.djvu/678

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CHAPITRE XI. — ARISTOTE

britannique, dont un fac-similé a été publié en 1891 par les conservateurs du Musée, très peu de temps après l’édition princeps du traité.

Éditions. Parmi les éditions générales d’Aristote, nous rappellerons pour mémoire l’Aldine, 1495-1498 (édition princeps), et la Bipontine, donnée par Buhle en 5 vol., de 1791 à 1800 (inachevée). Ces vieilles éditions ont été rejetées dans l’oubli par celle que l’Académie de Berlin entreprit en 1831 et qui fut achevée en 1870 (5 vol. in-4o). Cette magnifique édition fut commencée par Bekker et Brandis, qui publièrent, dans les quatre premiers volumes, le texte grec, différentes traductions latines, et des scholies ; le 5e vol. contient les fragments, publiés par Val. Rose, et un excellent Index qui est l’œuvre de Bonitz. On cite habituellement le texte d’Aristote d’après la pagination de Bekker. Après l’édition de Berlin, il faut encore mentionner : 1o celle de la bibliothèque Didot (5 vol., Paris, 1848-1874), par Dübner, Bussemaker et Heitz ; 2o celle de la bibliothèque Teubner, inachevée encore, mais qui ne compte que des travaux excellents (dus à Christ, Val. Rose, Susemihl, Prantl, etc.) ; 3o celle enfin de la librairie Engelmann, avec traduction allemande, inachevée aussi, et non moins bonne pour le texte que pour la traduction (M. Susemihl a donné dans cette édition la Politique et la Poétique). En dehors de ces éditions générales, quelques éditions particulières doivent être citées : la Morale à Nicomaque, par Ramsauer (Leipzig, 1878) et par Bywater (Oxford 1891), la Politique, par Susemihl (Leipzig, 1872) et par Newmann (Oxford, 1888) ; la Poétique, par Vahlen (Leipzig, 3e éd., 1885). Voir aussi Butcher, Aristotle’s theory of Poetry and fine arts, with a critical text and a translation of the « Poetics », Londres, 1895.

Pour la Constitution des Athéniens, l’édition princeps a été donnée par M. Kenyon, Londres, 1891. D’autres éditions furent publiées dès la même année par MM. Van Herwerden et néerlandais à Leyde, par MM. Kaibel et de Wilamowitz-Moellendorff, à Berlin. Mais la meilleure est celle de {{lang|de|Fried. Blass (dans la Bibl. Teubner, 1892).

Traductions. Aristote a été traduit dès le moyen âge en latin, en arabe, en syriaque. Quelques-unes de ces traductions ont été retraduites en d’autres langues, ou même en grec, comme il est arrivé pour le Περὶ φυτῶν, dont l’original grec est perdu. Toutes ces traductions, à cause de leur antiquité, ont une grande valeur pour la constitution du texte d’Aristote ; elles permettent de con-