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Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t4.djvu/679

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BIBLIOGRAPHIE

trôler nos mss., qui sont quelquefois plus récents. C’est le cas notamment pour la traduction latine de Guillaume de Moerbecke (XIIIe siècle) en ce qui regarde la Politique et la Rhétorique. Sur ces vieilles traductions, cf. le travail de A. Jourdain, Recherches sur les trad. latines d’Aristote, Paris, 2e éd., 1843.

De nos jours tout Aristote a été traduit en français par M. Barthélemy Saint-Hilaire. Cette œuvre immense, commencée en 1839, est aujourd’hui achevée. Elle serait plus utile encore si elle reposait sur un travail philologique plus approfondi.

À signaler aussi les traductions de la Métaphysique, par Pierron et Zévort, Paris, 1841 ; de la Politique, par Thurot (Paris, 1824) et par Cougny (Paris, 1876) ; de la Rhétorique et de la Poétique, par E. Ruelle (Paris, 1886 ; en un seul volume) ; de la Poétique, par E. Egger (Paris, 1849, dans l’Histoire de la critique ; publiée à part, après revision, en 1877 ; s’appuie sur un texte un peu arriéré) ; de la Constitution des Athéniens, par Th. Reinach (Paris, 1891), et par Haussoullier (Bibl. de l’École des Hautes-Études, fasc. 99, Paris, 1891). Trad. allem. de la Poétique, avec introd., par Gomperz, Leipzig, 1897.

Lexiques. L’Index Aristotelicus, de Bonitz (dans l’éd. de Berlin), remplit l’office d’un lexique, par la conscience avec laquelle tous les passages sont recueillis et par la netteté dn classement.

Commentaires. Les écrits d’Aristote ont suscité de bonne heure une bibliothèque de commentaires. Les plus célèbres des commentateurs d’Aristote sont Alexandre d’Aphrodisias, qui vivait sous Septime-Sévère, Jean Philoponos et Porphyre (IIIe siècle), David l’Arménien (v. 500), etc. Une édition complète des commentateurs d’Aristote a été entreprise par l’Académie de Berlin ; elle comprendra vingt-cinq volumes in-4o.