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LE COFFRET DE SANTAL
L’HEURE FROIDE
Au comte Ferdinand de Strada
Les crépuscules du soir m’ont laissé tant de pierreries dans la mémoire, qu’il me suffit de prononcer ces mots « crépuscules du soir, splendeurs des couchants » pour évoquer à la fois les souvenirs solennels de vie antérieure et les ravissements de jeunesse enivrée.
Et puis, après le crépuscule, la douce nuit transparente ou bien encore la bonne nuit, épaisse comme des fourrures.