81
PASSÉ
Sereine étoile de la nuit
Où dorment mes splendeurs passées.
Ainsi, dans les pays fictifs
Où mon âme erre vagabonde,
Les fonds noirs de cyprès et d’ifs,
S’égayent de ta beauté blonde.
Et, dans l’écrin du souvenir
Précieusement enfermée,
Perle que rien ne peut ternir,
Tu demeures la plus aimée.