précieusement que la nature le lui permet « ce trésor de joie pour, tous qu’est la beauté, la grâce. de la femme ».
Elle garde aussi, très souvent, le plus précieux de ses charmes : la bonté. Elle devient rarement l’âpre et maussade « concurrente ». Parmi les femmes écrivains suédoises, toutes celles qui sont vraiment supérieures par l’esprit montrent aussi une haute valeur morale.
Si le cœur de la femme se fermait, a écrit une de nos compatriotes, où donc l’humanité, trouves rait-elle un refuge[1] ? »
Mais le cœur de la femme ne se ferme pas à mesure que son esprit s’ouvre. Au contraire, sa bonté plus clairvoyante ne fait que s’étendre plus loin ; et cette bonté est souvent visible dans les portraits que nous reproduisons.
Le lecteur peut donc entrer sans crainte dans le groupe au milieu duquel nous allons chercher à le guider. Il y trouvera autant de beaux yeux, autant de charmants sourires que dans le groupe lointain de ses aïeules aux cheveux poudrés.
Mais pourquoi, dira-t-on encore, commencer cette étude par la Suède, pays dont la nature, la race, les traditions sont si éloignées de nous ?
Nous pourrions alléguer le nombre et l’impor-
- ↑ Mme L. Compain. L’un vers l’autre.