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Page:Cugoano, Réflexions sur la traite et l'esclavage des Nègres, Royez, 1788.djvu/173

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et l’esclavage des Nègres.

délivrera ; nous devons avoir plus de confiance en lui qu’en la nation anglaise ; ou qu’en aucune autre nation ; car s’il ne leur donne ni bienfaisance ni remords, nous ne pouvons rien attendre d’elles ; tous les hommes sortent du même père, tous ont naturellement des droits égaux à la liberté ; Dieu, qui les a créés, qui veille également sur eux, qui les aime également, protégera donc et affranchira donc les opprimés, il mettra donc les Afriquains en possession des priviléges dont les Européens les ont dépouillés.

Si notre délivrance ne nous vient pas de la Grande-Bretagne, l’Être-suprême sera notre appui. Mais que l’Angleterre ne pense pas échapper alors aux peines méritées par la continuation de l’oppression et de l’injustice, elle sera châtiée avec toutes les autres nations. Ce n’est pas que nous implorions contre