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Page:Curchod - Réflexions sur le divorce, 1881.djvu/92

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TROISIÈME BUT DU MARIAGE.

Pureté des mœurs.
Ce but est manqué par le divorce.


Les mœurs ! les mœurs ! qu’on ne daigne pas même mettre aujourd’hui dans la classe des vertus, ont été destinées par la nature à conserver le dépôt sacré de notre bonheur domestique ; elles méritent mieux que les sciences et les belles-lettres l’éloge tant cité qu’en a fait Cicéron. Des mœurs, dans la jeunesse, embellissent la beauté et la font jouir avant le temps de toutes les prérogatives de l’estime ; gloire de l’âge mûr, elles honorent jusqu’aux vertus du plus grand genre, celles des hommes d’État ; elles en sont le garant ; elles ajoutent