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M. CURIE.
n’éprouvent ni réflexion régulière, ni réfraction, ni polarisation ([1]).
Le faible pouvoir pénétrant des rayons uraniques et thoriques conduirait à les assimiler aux rayons secondaires qui sont produits par les rayons Röntgen, et dont l’étude a été faite par M. Sagnac ([2]), plutôt qu’aux rayons Röntgen eux-mêmes.
D’autre part, on peut chercher à rapprocher les rayons de Becquerel de rayons cathodiques se propageant dans l’air (rayons de Lenard). On sait aujourd’hui que ces divers rapprochements sont tous légitimes.
Mesure de l’intensité du rayonnement. — La méthode employée consiste à mesurer la conductibilité acquise par l’air sous l’action des substances radioactives ; cette méthode a l’avantage d’être rapide et de fournir des nombres que l’on peut comparer entre eux. L’appareil que j’ai employé à cet effet se compose essentiellement d’un condensateur à plateaux AB (fig. 1 ). La substance active finement pulvérisée est étalée sur le plateau B ; elle rend