contenant l’émanation étaient maintenus pendant 3 jours à la température de 450° dans un four électrique. Les tubes étaient ensuite ramenés à la température ambiante. On mesurait leur activité et l’on constatait que la perte totale pendant le temps de chauffe était égale à celle que le tube aurait éprouvée pendant le même temps à la température ambiante. Dans la figure 47
on a représenté les expériences en portant le logarithme du rayonnement en ordonnées et le temps en abscisses.
On obtient ainsi des droites parallèles entre elles (1), (2), (3), (4) qui représentent 4 séries d’expériences effectuées à la température ambiante.
La courbe (5) donne le résultat d’une expérience faite à 450° ; les points de A à B représentent les mesures faites avant la chauffe, les points de C à D, les mesures faites après la chauffe ; tous ces points sont situés sur une même droite parallèle aux quatre droites précédentes.
Dans un autre essai les tubes étaient refroidis dans l’air liquide à −180°.
Le point E, courbe (6), représente une première mesure faite à la température ambiante : puis le tube est resté plongé dans l’air liquide pendant 6 jours ; on a recommencé ensuite les mesures