Dans le Tableau on a indiqué dans la première colonne la pression de l’air dans la deuxième colonne la température dans la troisième la valeur du coefficient de diffusion pour l’émanation de l’actinium, dans la quatrième la valeur du produit
760 | 15 | 0,112 | 10,2 10-5 | |
367 | 15 | 0,245 | 10,3 | »|
362 | 12 | 0,224 | 10 | »|
287 | 11,5 | 0,33 | 11,6 | »|
235 | 14 | 0,343 | 9,9 | »|
209 | 13,5 | 0,404 | 10.2 | »|
134 | 13,2 | 0,61 | 9,9 | »|
127 | 16,3 | 0,55 | 8,5 | »|
97 | 14,8 | 0,93 | 10,8 | »|
71,5 | 16,1 | 1,165 | 10 | »|
52 | 15 | 1,62 | 10 | »|
36 | 16 | 2,29 | 10 | »|
25 | 13 | 3,65 | 11 | »|
9 | 12,3 | 9,1 | 10 | »|
765 | 0 | 0,095 | 9,8 | »|
764 | 0 | 0,096 | 9,9 | »
On voit que le coefficient de diffusion de l’émanation de l’actinium dans l’air varie très sensiblement en raison inverse de la pression de l’air, les écarts de cette loi n’ayant pas de caractère systématique.
L’ensemble des expériences effectuées sur la diffusion de l’émanation de l’actinium prouve que la diffusion des émanations est un phénomène bien régulier, en tout point analogue à la diffusion des gaz ordinaires, et cela malgré l’extrême dilution des émanations. Il n’y a d’ailleurs aucune raison théorique ou expérimentale pour supposer que les lois de diffusion puissent cesser de s’appliquer quand la concentration d’un gaz devient très faible. Le coefficient de diffusion des émanations peut donc être défini et mesuré avec précision. Les valeurs expérimentales obtenues rapprochent les émanations des gaz dont la masse moléculaire est comprise entre 70 et 100. Si l’on veut étendre aux émanations la loi empirique indiquée plus haut, on peut en conclure que les