des substances dérivées atteignent elles-mêmes des valeurs limites
constantes. L’exponentielle peut en ce cas être égalée à
l’unité pour toutes les valeurs du temps, et les formules (IX)
deviennent
(X) |
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Ce cas est applicable aux substances radioactives qui se sont
montrées invariables dans les limites de l’expérience (radium,
uranium).
Les relations entre les quantités des substances de la série
deviennent alors rigoureuses, et ces relations peuvent se déduire
directement des équations différentielles (IV), quand on y fait
intervenir la condition de régime permanent, en égalant à zéro
toutes les dérivées.
Pour chaque substance la vitesse de production est exactement
compensée par la vitesse de destruction. Puisque la substance
primaire reste constante, le nombre d’atomes de la première
substance dérivée, produit par unité de temps, est aussi
constant. Soit ce nombre qu’on peut nommer débit de la
substance considérée. Quand la substance primaire est seule
présente initialement en quantité les quantités des substances
dérivées à l’instant s’obtiennent en remplaçant, dans les formules
du problème (I), par et par
On trouve ainsi
(XI) |
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Pour de grandes valeurs de on obtient les solutions limites