d’où, en intégrant entre les limites
et
![{\displaystyle {\mathfrak {I}}={\frac {\mathrm {N} n}{2}}\left(a-\varepsilon l+\varepsilon l\operatorname {Log_{e}} {\frac {\varepsilon l}{a}}\right).}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/b189fd3340a883504b659376faad27d691d42c75)
Pour
on trouve
![{\displaystyle {\mathfrak {I}}={\frac {\mathrm {N} na}{2}}={\mathfrak {I_{0}}}\,;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/19229375df12339cc7cb5f7952baec5b167eec2a)
d’où
![{\displaystyle {\mathfrak {I}}={\mathfrak {I_{0}}}\left(1-{\frac {\varepsilon l}{a}}+{\frac {\varepsilon l}{a}}\operatorname {Log_{e}} {\frac {\varepsilon l}{a}}\right)}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/065bc586494b773f50f5821e450c1282ec1c3343)
et
![{\displaystyle {\frac {d{\mathfrak {I}}}{dl}}={\mathfrak {I_{0}}}{\frac {\varepsilon }{a}}\operatorname {Log_{e}} {\frac {\varepsilon l}{a}}.}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/947971fb4e8f7d36fee35becbd659d29d2a70ddc)
D’après la formule précédente on trouve que pour
![{\displaystyle {\mathfrak {I}}={\mathfrak {I}}_{0},\qquad {\frac {d{\mathfrak {I}}}{dl}}=-\infty \,;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/1b9fe7399279b9877eb3781dd351f204236a1005)
pour
![{\displaystyle {\mathfrak {I}}=0,\qquad {\frac {d{\mathfrak {I}}}{dl}}=0.}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/9f81586e233eb742f61c12968726df3a9f29a4c1)
Le coefficient d’absorption
défini par la relation
est donc infiniment grand pour
sa vraie valeur pour
est également infinie. La courbe
doit donc présenter
un point d’inflexion, ainsi que l’indique la figure 127, I. On a
porté en ordonnées la valeur de
et en abscisses la valeur
de
c’est-à-dire l’épaisseur de la matière traversée, évaluée
en fraction de l’épaisseur équivalente au parcours dans l’air.
Des courbes qui représentent l’absorption des rayons
émis
par une couche infiniment mince de matière radiante ont été
obtenues par voie expérimentale[1]. La source radiante était
constituée par le polonium, les dépôts actifs du radium, du thorium
et de l’actinium, et par l’uranium en couche très mince ; on
tenait compte de la variation de l’activité avec le temps et de la
correction relative à l’effet des rayons
et
L’absorption des
- ↑ Meyer et V. Schweidler, Acad. Vienne, 1906. — Mlle Meitner, Phys. Zeit., 1906.