du radium B, le rapport des activités et reste constant. Dans les conditions de l’expérience l’ionisation due au radium B n’était que 1 à 1,5 pour 100 de l’ionisation due aux rayons du radium C, les deux substances étant en équilibre radioactif avec l’émanation. L’ionisation due aux rayons du radium C constituait 1 pour 100 de l’ionisation due aux rayons de la même substance.
Pour comparer la théorie à l’expérience, M. Bronson utilisait une chambre d’ionisation cylindrique de 10cm de hauteur et de 5cm de diamètre. L’émanation y était introduite, elle y séjournait pendant un temps déterminé, puis elle était brusquement chassée. Une tige axiale servait d’électrode ; elle pouvait être enveloppée par un écran.
Les courbes qui représentent le rayonnement total présentent un bon accord avec les courbes calculées pour lesquelles on a admis que l’ionisation due au radium B constitue 2 pour 100 de l’ionisation totale due au radium B et au radium C à l’état d’équilibre radioactif. Le rapport des activités du radium A et du radium C est dans les mêmes conditions 1,25, nombre voisin de celui obtenu par M. Duane avec une chambre d’ionisation peu différente.
Quand on utilise le rayonnement (fig. 169), le radium B intervient d’une
manière plus efficace. Quand les rayons traversent
0mm,05 d’aluminium, la courbe peut être interprétée en prenant 1,2
pour la valeur du rapport des ionisations dues au radium B et au