sentent le rayonnement et le rayonnement sont évidemment de formes différentes.
C’est ainsi qu’après une exposition suffisamment longue pour que l’équilibre radioactif ait été atteint, les courbes qui représentent la décroissance du rayonnement et du rayonnement prennent la forme indiquée dans la figure 186. La décroissance du rayonnement est d’abord plus lente que celle
du rayonnement mais la
loi limite qui est celle de l’actinium A est là même dans les deux
cas. Quand l’exposition est courte, les courbes diffèrent encore
davantage ; toutefois il est très difficile d’éviter des perturbations
dues au dépôt d’actinium B et d’actinium C sur le corps activé.
Quand l’exposition est de 10 minutes, la valeur maximum du
rayonnement est atteinte pour un temps d’environ 5 minutes,
alors que pour le rayonnement le maximum est atteint en un
temps d’environ 11 minutes. Les résultats expérimentaux sont
en accord approximatif avec la théorie.
L’actinium C a pu être séparé d’une solution chlorhydrique du dépôt actif au moyen de l’entraînement par le noir animal ou la mousse de platine maintenus en ébullition avec la solution. Un procédé très avantageux pour obtenir l’actinium C pur consiste, d’après M. Hahn et Mlle Meitner, à utiliser l’action du champ électrique sur l’actinium C projeté par une plaque qui porte le dépôt actif de l’actinium. L’actinium C se révèle comme portant une charge positive et se trouve entraîné vers une électrode chargée négativement placée en face de la plaque active. Le rendement est très bon, et l’on obtient ainsi en 10 minutes la proportion 20 pour 100 de l’actinium C qui se trouvait au début sur la plaque