sol et l’autre était chargé au moyen d’une machine électrique (fig. 100). La matière active se trouvait dans une cuve linéaire parallèle aux plateaux et placée dessous eux, de telle manière que la partie moyenne du faisceau coïncidât avec
un plan parallèle
aux plateaux et situé à égale distance de ceux-ci. Une plaque photographique
horizontale enveloppée de papier noir était fixée en
dehors du champ à 1cm,2 au-dessus des plateaux. Le faisceau
large et diffus des rayons émis éprouvait dans le champ électrique
une déviation difficile à mesurer. On a disposé alors, exactement
au-dessus de la source linéaire, un écran plat très mince en mica,
très bien isolé. Cet écran qui dépassait les limites du champ et
s’approchait très près de la plaque photographique, à laquelle il
était normal, donnait sur celle-ci une ombre rectiligne très étroite
quand le faisceau n’était pas dévié. Au contraire, quand le champ
était établi, une partie du faisceau était arrêtée par l’écran, et
celui-ci projetait sur la plaque une ombre dont la direction indiquait
le sens de la déviation ; la limite de cette ombre correspondait
à la déviation de ceux des rayons les moins déviés par le
champ électrique qui donnent encore une impression au travers
du papier noir. Soit cette déviation, la longueur du champ, son
intensité, la charge d’une particule, sa masse, sa vitesse et
la distance de la plaque à la source ; on a la relation (§ 15) :
Cette relation n’est pas ici réalisée très exactement, parce que la direction initiale du rayon est mal définie, et que le champ n’est