en musicien. Duclos prit, de son côté, le personnage d’Alberich, en même temps qu’il l’évoquait dans l’Or du Rhin. Brunnhilde retrouva aussi ses plus valeureuses interprètes de la Valkyrie et du Crépuscule des Dieux : Félia Litvinne, Marcelle Demougeot, Lucienne Bréval. Pour ce personnage, tout au moins, l’unité était souhaitable et fut heureusement réalisée.
Je reviendrai tout à l’heure sur les représentations d’ensemble du cycle. Comme l’Or du Rhin, ce n’est qu’à elles que Siegfried dut d’être maintenu à la scène pendant les dernières années. Au total, il n’a récolté, à l’Opéra, que 40 représentations en six années, dont 21 la première.
SIEGFRIED | MIME | LE VOYAGEUR | ALBERICH | BRUNNHILDE | ERDA | |
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Dir. Taffanel, 1902 (Opéra) |
J. de Reszke. | Laffite. | Delmas. Gresse fils. |
Noté. | Grandjean. | Héglon. Flahaut. |
1904 | Rousselière. | |||||
1909 | Fabert. | Duclos. | Litvinne. Pacary. |
Charbonnel. | ||
1911 | Dalmorès. | Charny. | ||||
1912 | Demougeot. Bréval. |
D. — Le Crépuscule des Dieux (1876).
Comme Tristan, le Crépuscule des Dieux, nous le savons, avait bénéficié de l’initiative de la société des Grandes Auditions musicales, sur la scène du Château-d’eau, en 1902, avant de